
Créer ses propres agents IA : par où commencer en 2025 ?
Les agents IA révolutionnent les usages pro : assistants, automatisation, personnalisation. Découvrez les étapes pour concevoir vos propres agents en 2025

Découvrez notre formation Agent IA et apprenez à créer des agents au quotidien.
Créer son propre agent IA n’est plus réservé aux développeurs. En 2025, grâce aux outils no-code comme Make, Dust ou Relevance AI, chacun peut concevoir un assistant intelligent capable d’automatiser ses tâches, de générer du contenu ou de dialoguer avec ses clients. Cet article vous explique ce qu’est un agent IA, pourquoi en créer un, et comment le faire concrètement avec des outils simples et une méthodologie DataBird : claire et pratique.
Pourquoi les agents IA transforment l’automatisation en entreprise
Depuis l’essor des intelligences artificielles génératives, de nombreux professionnels utilisent ChatGPT pour gagner du temps au quotidien. Mais en 2025, une nouvelle étape s’ouvre : celle des agents IA autonomes.
Contrairement à un simple assistant conversationnel, un agent IA est capable de réaliser des tâches entières, de bout en bout, sans intervention humaine. Il peut interagir avec vos outils métier (CRM, Google Sheets, e-mail, etc.), prendre des décisions simples et s’exécuter selon des règles définies.
Et la bonne nouvelle, c’est qu’il n’est plus nécessaire de savoir coder pour en créer. Grâce à des outils no-code comme Make, Dust ou n8n, il devient possible de concevoir un agent IA en quelques heures, sans écrire une seule ligne de Python.
Nous allons suivre un cas concret : automatiser le reporting hebdomadaire d’un site e-commerce. Objectif ? Un agent IA qui récupère les données de vente, identifie les anomalies, rédige un résumé clair et l’envoie à l’équipe marketing sur Slack.
Cet article s’inspire directement de la formation Agent IA de DataBird, conçue pour permettre aux profils opérationnels de créer leurs propres agents IA, même sans expérience technique.

Qu’est-ce qu’un agent IA exactement ?
Un agent IA, ce n’est pas juste un chatbot
Contrairement à une IA classique qui se contente de répondre à une question, un agent IA peut agir. Il est conçu pour remplir un objectif métier, en autonomie : interagir avec des bases de données, analyser de l’information, prendre une décision simple, et exécuter une action (envoyer un e-mail, remplir un CRM, rédiger un rapport…).
Il agit dans un environnement métier réel, connecté à vos outils : un Google Sheet, un CRM comme HubSpot ou un canal Slack. C’est cette capacité d’action qui en fait un levier stratégique pour les professionnels.
Prenons le cas du site e-commerce. Chaque lundi, l’équipe marketing doit recevoir un rapport sur les ventes du week-end. Aujourd’hui, cette tâche est manuelle : on ouvre le fichier, on lit les chiffres, on résume, puis on envoie tout sur Slack. Un agent IA peut prendre en charge l’ensemble de ce processus. Sans aucune intervention humaine.

Pourquoi créer un agent IA en 2025 ?
En 2025, les entreprises font face à une explosion de données, d’outils numériques et de processus à automatiser.
Dans ce contexte, créer un agent IA devient une réponse stratégique pour gagner en efficacité, en fiabilité et en agilité.
Contrairement aux scripts classiques ou aux assistants IA passifs, un agent IA peut prendre en charge des tâches répétitives et chronophages de manière totalement autonome.
Cela permet non seulement de réduire les erreurs humaines, mais aussi de libérer du temps aux équipes pour qu’elles se concentrent sur des tâches à plus forte valeur ajoutée : prise de décision stratégique, exploration de nouvelles idées, relation client, etc.
En optimisant ces flux, les agents IA contribuent directement à une meilleure utilisation des ressources internes, tout en renforçant la qualité de l’exécution opérationnelle.
Leur mise en œuvre peut s’adapter à de nombreux secteurs : dans le e-commerce, ils peuvent suivre les ventes et ajuster les stocks ; dans le service client, répondre automatiquement à des demandes complexes ; dans la finance, détecter des anomalies dans les transactions ; ou encore dans le développement logiciel, orchestrer des déploiements ou surveiller la qualité du code.

Cadrer son besoin : la clé avant de se lancer
Identifier la tâche à automatiser
Avant de créer un agent, il est essentiel de bien définir ce que vous attendez de lui. L’objectif doit être clair, concret, atteignable.
Dans notre exemple, l’agent doit chaque semaine :
- récupérer les données de ventes depuis Google Sheets
- détecter les anomalies (ex. : chute des commandes)
- générer un résumé lisible par l’équipe marketing
- envoyer ce rapport dans un canal Slack
Cette clarté permet ensuite de choisir les bons outils, d’écrire les bons prompts, et d’anticiper les limites potentielles.
Se poser les bonnes questions
Pour cadrer efficacement, demandez-vous :
- D’où viennent les données ?
- Qui a besoin de l’information, et sous quelle forme ?
- À quelle fréquence la tâche doit-elle être réalisée ?
- Y a-t-il des règles ou des seuils à intégrer ?
Dans notre exemple du reporting hebdomadaire e-commerce, voici comment ces questions se traduisent concrètement :
D’où viennent les données ?
Les ventes sont enregistrées dans un Google Sheets mis à jour automatiquement par le back-office du site. L’agent devra donc pouvoir se connecter à cette feuille pour extraire les données de la période concernée.
Qui a besoin de l’information, et sous quelle forme ?
Le rapport est destiné à l’équipe marketing. Elle attend un résumé clair, sans jargon technique, publié directement sur Slack. Il ne s’agit pas de partager des tableaux bruts, mais bien une synthèse interprétée.
À quelle fréquence la tâche doit-elle être réalisée ?
Le besoin est hebdomadaire : tous les lundis matin. L’agent devra donc être déclenché automatiquement à cette fréquence ou dès qu’un nouveau fichier de ventes est détecté.
Y a-t-il des règles ou des seuils à intégrer ?
Oui. Par exemple, si les ventes chutent de plus de 20 % par rapport à la semaine précédente, cela doit être mentionné comme une alerte dans le rapport. Ce genre de logique métier peut être intégré dans le prompt ou configuré dans le scénario d’automatisation.
Ce type de cadrage ne prend que quelques minutes, mais il fait toute la différence. C’est ce qui transforme une automatisation “technique” en un véritable assistant IA métier, utile, précis et adopté par les équipes.
Choisir les bons outils no-code pour créer son agent
Make : le moteur d’automatisation accessible à tous
Make (ex-Integromat) est l’un des outils les plus simples pour construire des automatisations intelligentes. Il fonctionne en enchaînant des modules visuellement : déclencheurs, actions, API, traitement de données, etc.
Dans notre scénario, Make pourra détecter une nouvelle ligne dans Google Sheets, appeler GPT pour rédiger un rapport, puis l’envoyer automatiquement dans Slack. Et tout cela, en glisser-déposer, sans aucune ligne de code.
Dust : donner de l’intelligence à votre agent
Dust est une plateforme no-code conçue pour la création d’agents IA plus "réfléchis". Elle permet de connecter un agent à des documents, à des bases de données internes ou à des systèmes métiers, et de lui fournir un contexte conversationnel. Ici, vous pourrez découvrir dust, l'outil pour créer vos agents IA personnalisés
Avec Dust, vous pouvez aller plus loin que de simples enchaînements d’actions : votre agent comprend son rôle, garde une mémoire, et peut s’adapter à différents cas de figure. C’est l’un des outils phares de la formation Agent IA de DataBird.
n8n : pour les workflows plus complexes
Si vous souhaitez construire des scénarios très avancés (logique conditionnelle, intégration d’API complexes), n8n est une alternative puissante.
Il est plus technique, mais reste accessible avec un peu de pratique. Il est particulièrement utile si vous voulez que votre agent s’adapte en fonction de plusieurs cas métier.

Construire un premier agent IA sans coder : pas à pas
Automatiser le reporting hebdomadaire avec Make
La création du scénario se fait en trois étapes.
Pour illustrer concrètement la mise en place d’un agent IA no-code, j’ai conçu un flux automatisé dans Make pour générer un rapport de ventes hebdomadaire, à partir d’un simple fichier Google Sheets.
Le fichier utilisé contient les données essentielles du e-commerce :
Date, Nombre de ventes, Chiffre d’affaires (€) et Canal d’acquisition.
Il est mis à jour automatiquement chaque jour depuis le back-office du site.

J’ai utilisé le module “Watch New Rows”, qui surveille les nouvelles lignes ajoutées dans l’onglet “Ventes” de mon Google Sheet. Cela permet à l’agent IA de ne travailler qu’avec les données les plus récentes (par exemple : les deux derniers jours).

Ensuite, j’ai ajouté un module Array Aggregator pour regrouper plusieurs lignes (2 jours de ventes) et les envoyer ensemble à GPT dans un seul prompt. Cela permet à l’IA de comparer les performances entre deux jours, et d’identifier les tendances.
J’ai intégré le module OpenAI (GPT-4), avec un prompt structuré qui reprend les données des deux jours et demande une analyse claire, concise et utile pour l’équipe marketing. GPT rédige un résumé comprenant : points forts, anomalies, tendances, et suggestions.

Enfin, le rapport généré est envoyé automatiquement dans un canal Slack. Chaque lundi matin, sans intervention humaine, l’équipe reçoit un message formaté, prêt à être lu et exploité.

Personnaliser et améliorer progressivement
Ce premier agent IA fonctionne, mais il peut être amélioré en continu. On peut par exemple :
- affiner le prompt pour rendre le ton plus dynamique ou ajouter des alertes si les ventes chutent fortement,
- filtrer uniquement les lignes correspondant au week-end, grâce à un filtre dans Make,
- connecter d’autres outils comme Notion (pour archiver les rapports), HubSpot (pour relier aux performances commerciales) ou même Google Drive (pour générer un PDF).
L’essentiel est de partir d’un flux simple, puis d’itérer à chaque retour utilisateur. C’est ce que permet très facilement Make : tester, ajuster, et déployer rapidement.
Déployer et superviser son agent dans un contexte réel
Tester, observer, ajuster
Une fois l’agent mis en place, il est important de le tester dans des conditions réelles. Il peut y avoir des erreurs inattendues, des interprétations imprécises ou des temps de réponse à améliorer.
Surveillez ce qui se passe, et ajustez les prompts ou les règles au fur et à mesure.
Il est aussi judicieux d’intégrer des retours utilisateurs simples : un champ “utile / inutile”, ou un bouton pour signaler une erreur. Ces retours sont précieux pour affiner votre agent.
Documenter pour favoriser l’adoption
Un agent IA bien conçu ne sert à rien s’il n’est pas utilisé.
Documenter son fonctionnement (dans Notion, Google Docs ou autre) permet aux autres membres de l’équipe de s’en emparer facilement.
Expliquez en quelques lignes ce que fait l’agent, quand il s’exécute, et comment il a été paramétré.
C’est un des volets clés de la formation DataBird : comprendre comment pérenniser et transmettre son travail.
L’agent IA, une compétence clé pour 2025
Ce que l’on observe aujourd’hui est clair : l’IA ne remplace pas les professionnels. Elle augmente leur efficacité, automatise les tâches à faible valeur, et leur permet de se concentrer sur la stratégie, la relation client ou la création.
Grâce aux outils no-code, il devient possible de concevoir ses propres agents IA, adaptés à ses besoins, sans dépendre d’une équipe tech. En suivant une méthode simple (cadrage du besoin, choix des bons outils, construction d’un premier agent, puis déploiement progressif), chacun peut passer d’un usage passif de l’IA à une automatisation concrète et utile.
Pour aller plus loin avec une formation
Tout cela est précisément ce que vous apprenez pas à pas dans la formation Agent IA de DataBird.
En 4 semaines seulement, vous passez d’un usage ponctuel de l’IA (type ChatGPT) à la conception complète d’un agent IA opérationnel.
La pédagogie est pensée pour les profils opérationnels, marketing, product ou freelance, avec :
- des cas d’usage concrets (comme celui du reporting e-commerce utilisé dans cet article),
- des modules pratiques sur les outils no-code (Make, Dust, n8n),
- des conseils sur le prompt engineering, la structuration des workflows, la supervision et la maintenance,
- et un projet final pour mettre en pratique vos acquis sur un vrai cas métier.
Cette montée en compétences est accessible, structurée et immédiatement actionnable. À l’issue du parcours, vous êtes capable d’imaginer, concevoir, tester et déployer un agent IA en toute autonomie, sans dépendre d’une équipe technique.
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