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Comment créer une table SQL ? On vous dit tout  !

Mis à jour le
10/4/2024
-
On vous explique comment créer une table en SQL à partir de zéro !
Sommaire

Parfois, rien ne vaut un grand ménage, même si ce n’est pas le printemps. Pour pouvoir ranger, il faut d’abord que chaque chose ait une place ; on achète donc des boîtes et des étiquettes… En data, c’est pareil ! On n’aime pas avoir des données en vrac, et on les range souvent dans des tableaux grâce au SQL. On vous montre ici comment créer une table SQL pour faire le grand ménage dans vos données

Qu’est-ce que le SQL  ?

Discuter avec une base de données

Pour donner des ordres à une machine, il faut utiliser une langue qu’elle comprend. On appelle ces langues des langages informatiques, et le SQL en fait partie.

Chacun de ces langages a sa spécificité, et celle du SQL, c’est de parler avec des bases de données.

En effet, comme son nom l’indique (Structured Query Language), le SQL est un langage de requêtes. Cela signifie qu’il permet de créer, modifier et interroger des bases de données. Une requête SQL correspond à un ordre ou une question posée par rapport au contenu de la base, par exemple : « dis-moi, combien de clients ont vu mon site Internet aujourd’hui ? ».

Les systèmes de base de données

Il nous faut ensuite trouver un endroit où écrire ces requêtes et ces mots doux à notre machine. Pour ça, il existe des interfaces spécifiques : les systèmes de base de données, ou serveurs SQL.

Ces systèmes de base de données sont des logiciels qui vous permettent de dialoguer avec votre ordinateur, et de lui demander de stocker ou d’extraire des informations.

Un système de base de données a une architecture bien spécifique, et est composé de plusieurs boîtes imbriquées : il contient une banque de données, qui contient des bases de données, qui contiennent des tables.

Quand on parle de créer une table SQL, on intervient donc à l’intérieur d’une base de données  !

 Tables SQL dans l’arborescence d’un système de données

Les systèmes les plus utilisés sont Oracle database, MySQL (qui est disponible en open source !), PostgreSQL ou encore la version de Microsoft SQL server. Ces logiciels incluent la possibilité d’automatiser certaines de vos requêtes en les enregistrant comme procédures stockées. Ainsi, plus besoin de demander tous les jours à votre machine : « Dis-moi, combien de clients ont vu mon site Internet aujourd’hui ? ». Le système de base de données le fait pour vous, et vous présente la réponse.

Les domaines d’utilisation

C’est bien beau de pouvoir parler à sa machine en SQL, mais à quoi ça sert, au juste ? Le SQL est utile dès que vous avez affaire à des bases de données. On pense ainsi souvent au développement web et d’applications, pour qui le SQL est effectivement essentiel.

Mais en réalité, c’est aussi le cas dans la majorité des autres industries, de la finance à la vente : dès que vous avez un site Internet, les contacts de clients, etc., vous pouvez regrouper toutes ces informations dans des bases de données grâce au SQL. Lorsque vous avez besoin d’une information, il suffit ensuite de demander gentiment à votre machine de l’extraire pour vous, via votre système de bases de données.

Vous l’avez compris, le SQL est un outil aux multiples applications. Il est surtout très important pour les data scientists et data analysts, qui interrogent des bases de données toute la journée pour mieux les comprendre et les visualiser.



La structure du SQL

La syntaxe SQL

Comme toute langue, le SQL présente une syntaxe particulière, c’est-à-dire un ordre dans lequel les mots sont organisés. Mais rassurez-vous, cette syntaxe est en réalité très simple ! C’est d’ailleurs pour ça que le SQL est utilisé depuis très longtemps et qu’il n’évolue pas beaucoup, contrairement aux autres langages informatiques.

Le SQL est en réalité composé de quatre langages, qui dépendent de votre objectif :

  • Le Langage de Définition de Données (LDD), permettant de définir des données — c’est celui que l’on va utiliser pour créer une table,
  • Le Langage de Manipulation de Données (LMD), permettant de modifier et d’interroger les données — c’est celui utilisé pour demander « Dis-moi, combien de clients ont vu mon site Internet aujourd’hui ? ».
  • Le Langage de Contrôle de Données (LCD), permettant de définir les droits des utilisateurs et leur accès aux informations.
  • Le Langage de Contrôle des Transactions (LCT), permettant de gérer les transactions, c’est-à-dire de valider ou d’annuler des modifications.

Pour maîtriser le SQL et parler facilement à votre machine, ce n’est pas sorcier : ça s’apprend. Si vous souhaitez vous familiariser avec cette syntaxe et connaître tous ses secrets, on vous propose des formations complètes en SQL. Et promis, c’est bien moins compliqué que l’allemand.

Les principales commandes

Le SQL comporte plusieurs mots, qui sont appelés les commandes. Comme en français, certains reviennent plus souvent que d’autres, et il est essentiel de les connaître pour pouvoir faire ses premières phrases. Concrètement, ces commandes posent une question ou formule un ordre pour votre base de données.

En LDD, ou Langage de Définition de Données, les commandes principales sont :

  • CREATE pour créer (on aurait pu s’en douter),
  • ALTER pour modifier,
  • DROP pour supprimer.

En LMD, ou Langage de Modification de Données, on utilise beaucoup :

  • SELECT pour sélectionner les informations que l’on souhaite,
  • FROM pour indiquer où l’information se situe — dans quelle table par exemple,
  • JOIN pour rassembler deux ou plusieurs tableaux,
  • GROUP BY pour regrouper des informations entre elles,
  • WHERE pour appliquer des filtres et des conditions.

Les bases de données relationnelles

Reprenons votre grand ménage. Dans la vraie vie, vous pouvez utiliser des tiroirs, des boîtes ou des placards pour ranger vos affaires. En data, c’est pareil, il y a plusieurs façons de ranger les informations dans un système : les bases de données relationnelles, ou non relationnelles.

Dans une base de données relationnelle, les informations sont conservées sous forme de grands tableaux. Chaque ligne correspond à un groupe d’informations, et chaque colonne sépare ce groupe. Souvent, une de ces colonnes est une clé primaire, c’est-à-dire une valeur unique pour chaque ligne qui permet de l’identifier et de la retrouver.

Parce qu’un exemple est toujours plus clair, voici à quoi cela peut ressembler :

Identifiant client
(clé primaire)
Nom Âge Mail
358 Dupont 45 dupont@mail.com
327 Martin 24 martin@mail.com

Dans une base de données non relationnelle, les informations sont rangées sous forme de documents comportant une clé. Cette méthode est utilisée lorsque l’on a beaucoup, beaucoup, beaucoup de données.

Créer sa première table

Commande CREATE TABLE

Nous y sommes, on va enfin pouvoir créer notre première table pour y ranger nos données ! Pour ça, nous devons définir ses colonnes, en précisant leur nom et le type de données qu’elles vont contenir. On utilise donc la commande CREATE, à laquelle on ajoute la commande TABLE (parce que, vous l’avez compris, on veut créer une table). On liste ensuite entre parenthèses les colonnes de notre tableau, avec leur nom et leur type :

CREATE TABLE nom_table
(nom_colonne1 type_donnees_colonne1
,nom_colonne2 type_donnnes_colonne2
,nom_colonne2 type_donnees_colonne3)
  • nom_table : sans grande surprise, c’est le nom qu’aura notre table,
  • nom_colonne1 : le nom de la première colonne
  • type_donnees_colonne1 : le type de données rangées dans cette colonne, un texte ? Un nombre ?

Cette petite syntaxe nous a permis de construire le tableau vide suivant :

Identifiant client
(clé primaire)
Nom Âge Mail
358 Dupont 45 dupont@mail.com
327 Martin 24 martin@mail.com


Préciser le type de données

Comme nous venons de le mentionner, vous devez indiquer à votre machine le type de données incluses dans chaque colonne, mais quels mots utiliser, au juste ? Voici une liste non exhaustive de type de données, dans laquelle vous pouvez piocher pour créer votre table :

  • DATE pour une date
  • TEXT pour un texte
  • INT pour un nombre entier
  • FLOAT pour un nombre réel

Vous pouvez également imposer une limite de caractères à une colonne, en indiquant VARCHAR(nombre_caractères) comme type de données.

Si vous souhaitez que l’une des colonnes serve de clé primaire, il vous suffit d’ajouter PRIMARY KEY après le type de données.

Voici un petit exemple de création de table, qui vous permettrait de ranger vos informations clients :

CREATE TABLE liste_clients
(identifiant INT PRIMARY KEY,
prenom VARCHAR(255),
date_naissance DATE,
mail TEXT)

Nous avons ici créé le tableau « liste_clients » vide suivant :

Identifiant prenom date_naissance mail
La donnée sera
un entier unique
pour chaque ligne
La donnée sera
une chaîne
de 255 caractères
maximum
La donnée sera
une date
La donnée sera
un texte

Créer une table à partir d’une autre

Vous pouvez aussi réutiliser une table existante pour en créer une autre. Il vous suffit d’utiliser la commande CREATE TABLE AS, et d’indiquer les colonnes que vous souhaitez conserver. Par exemple, si on veut reprendre certaines colonnes de la table « liste_clients », parce que la date de naissance ne nous intéresse pas, on écrit :

CREATE TABLE liste_clients2 AS
SELECT identifiant, prenom, mail
FROM identifiant

On vient de créer la table liste_clients2 suivante :

Identifiant prenom mail

Conclusion

Voilà, vous avez toutes les astuces pour créer votre propre table en SQL, et y ranger vos précieuses informations. Il ne vous reste plus qu’à dialoguer avec votre machine pour faire vous aussi votre grand ménage.

Pour vous aider à vous lancer, n’hésitez pas à tester notre formation gratuite en SQL  !

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