
Optimiser son CV de Data Steward
Découvrez comment optimiser votre CV au mieux pour vous faire embaucher en tant que Data Steward !

Un CV de Data Steward doit refléter avec précision votre rôle pivot entre la qualité opérationnelle des données et le respect des politiques d’entreprise. À mi-chemin entre l’exécution technique et l’animation transverse, ce job exige rigueur, pédagogie et esprit d’équipe. Pour capter l’attention du recruteur dès les premières secondes, voici comment structurer et valoriser votre parcours, tout en évitant les pièges les plus courants !
5 erreurs à ne pas faire dans son CV de Data Owner
Confondre Data Steward et Data Owner
Trop de candidats présentent leurs missions de gouvernance de données comme s’ils occupaient un rôle décisionnel. Pourtant, le Data Steward assure la mise en œuvre quotidienne des règles (qualité, intégrité, traçabilité), quand le Data Owner définit la stratégie et tranche les arbitrages. Sur votre CV, insistez sur vos actions de mise en place :
- Mise en œuvre des règles de validation (formats, complétude, unicité).
- Animation des comités de qualité.
- Réalisation d’audits réguliers.
Décrivez ensuite votre suivi en précisant la fréquence (hebdomadaire, mensuelle…) et la nature des reportings que vous avez produits (tableaux de bord qualité, KPI, alertes). N’oubliez évidemment pas de mettre en avant votre rôle dans l’analyse des rapports et la coordination avec les équipes métier. Vous pouvez par exemple écrire sur votre CV : « En collaboration avec le Data Owner, j’ai orchestré le pilotage quotidien des anomalies et fourni chaque semaine un rapport de qualité aux équipes marketing et finance. »
Omettre la dimension réglementaire
En tant que garant des processus, vous intervenez sur les chantiers RGPD, PCI-DSS et normes ISO 27001. Omettre votre implication dans la rédaction des procédures, la vérification des durées de conservation ou la gestion des audits peut laisser penser que vous êtes cantonné à un rôle « support ».
Afin d’y remédier, détaillez vos apports concrets :
- Rédaction de la charte de gouvernance.
- Participation aux analyses d’impact (DPIA).
- Validation des durées de rétention.
- Suivi et gestion des logs d’audit.
Pensez bien à quantifier vos résultats : « Participation à 3 campagnes d’audit interne, réduisant le taux de non-conformité de 70 % en 9 mois. » Positionnez-vous comme l’interface privilégiée entre le DPO, la direction juridique et l’équipe data. Ce rôle transverse démontre votre ambition d’aligner les données aux objectifs stratégiques de l’organisation.
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Négliger les mots-clés pour les systèmes ATS
De plus en plus d’entreprises passent les CV dans des ATS (Applicant Tracking Systems) qui filtrent automatiquement les candidatures selon des mots-clés précis. Si vous n’intégrez pas, à l’identique, les compétences et outils demandés dans l’offre (par exemple « data profiling », « gouvernance des données », « data catalogue » ou « KPI »), votre CV risque de ne jamais être lu par un recruteur !
Pour garantir que votre CV soit correctement repéré et valorisé par ces filtres automatisés, adoptez les bonnes pratiques suivantes avant de passer aux détails :
- Commencez par relever chaque terme important dans dans la ou les offres d’emploi.
- Reprenez-les textuellement dans vos intitulés de compétences et vos descriptions de missions, sans forcer le propos.
- Variez les formulations afin de couvrir les synonymes et traductions possibles : si l’offre mentionne « data quality management », pensez à ajouter « gestion de la qualité des données ».
- Explicitez toujours un acronyme dès sa première apparition (par exemple « Data Steward (gestionnaire de la qualité des données) »), puis utilisez l’abréviation par la suite.
- Ajoutez aussi des termes clés comme big data, développement de référentiels, ou objectifs de conformité pour élargir le spectre de lecture automatique.
Ne pas quantifier son impact
Ne pas chiffrer vos réalisations, c’est priver votre CV de preuves tangibles et laisser vos succès passés inaperçus. Des formules vagues comme « participation à la gouvernance » ou « amélioration de la qualité des données » n’indiquent pas l’ampleur de votre valeur ajoutée. Un recruteur recherche des preuves tangibles de votre valeur ajoutée : indiquez par combien vous avez réduit le nombre d’anomalies (en %), accéléré un processus (en heures ou jours gagnés), amélioré la complétude d’un référentiel (en %) ou accru la satisfaction des utilisateurs (une note sur 5).
Par exemple, préférez :
- « Réduction de 30 % des incidents de données critiques en 4 mois » à « amélioration de la qualité des données » ;
- « Automatisation des contrôles permettant de libérer 2 jours-homme par mois » à « automatisation des processus ».
Ces indicateurs chiffrés sont vos meilleurs alliés pour démontrer concrètement votre impact !
Négliger les softs skills et sa posture transverse
Le Data Steward n’est pas seulement un expert technique : il est l’interface naturelle entre les équipes data et les utilisateurs métiers. Si votre CV ne mentionne que des compétences « d’outil » et ignore vos qualités relationnelles, vous donnerez l’impression d’un profil purement technique et incapable de fédérer.
Intégrez donc une section « Compétences comportementales » où figurent des termes tels que communication, pédagogie ou animation d’ateliers. Illustrez ces soft skills par un exemple concret. Il peut s'agir par exemple d'une session de formation mensuelle à la qualité des données que vous avez animée pour plusieurs dizaines de collaborateurs non-techniques avec un taux de satisfaction élevé. Ici, le but est de montrer en quoi vous avez joué un rôle de facilitateur, en coordonnant comités de pilotage et retours métiers.

Comment bien créer son CV de Data Steward ?
Rédiger un titre et une accroche percutante
Le titre de votre CV doit indiquer votre fonction et votre spécialité de façon précise : évitez les intitulés trop génériques. Par exemple, remplacez un simple « Data Steward » par « Data Steward – Automatisation des contrôles qualité & pilotage des référentiels ».
Immédiatement sous ce titre, vous pouvez insérer une accroche de une à deux phrases qui synthétise votre profil : vos années d’expérience, votre secteur de prédilection et votre valeur ajoutée. Cette formule courte guide le lecteur et lui permet de comprendre d’emblée ce qui vous distingue (expertise réglementaire, maîtrise d’un outil spécifique, leadership transverse…).
Structurer une rubrique “Résultats clés”
Pour capter l’attention dès les premières lignes, insérez en haut de page une section « Résultats clés » composée de 3 à 5 réalisations chiffrées. Chaque item doit démarrer par un verbe d’action fort (« Réduction », « Mise en place », « Automatisation »), suivi d’un résultat quantifié et d’une temporalité précise. Par exemple :
- Réduction de 45 % des anomalies critiques en 6 mois.
- Mise en place d’un data catalogue adopté par 4 départements.
- Automatisation de 80 % des workflows de nettoyage via Python et SQL.
Selon votre parcours, vous pouvez varier les exemples : « Optimisation des temps de traitement des rapports (- 2 heures/jour) », « Augmentation de 30 % du taux de complétude CRM en 4 sprints ». En quelques lignes, cette synthèse visuelle illustre immédiatement votre impact et donne un aperçu percutant de votre efficacité opérationnelle !
Détailler chaque expérience avec un plan clair
Pour chaque poste occupé, adoptez un schéma en trois points :
- Contexte et périmètre : décrivez brièvement la taille du projet, le secteur d’activité et la composition de l’équipe (ex. : « Projet de structuration d’un référentiel client pour un groupe pharmaceutique, équipe de 5 personnes »).
- Actions menées : explicitez les outils et méthodes que vous avez mis en œuvre, par exemple la conception d’un script de profiling sous Talend ou l’animation d’ateliers de data governance.
- Impacts mesurables : terminez par les résultats quantifiés et les bénéfices pour l’entreprise, tels que des gains de temps, une meilleure fiabilité du reporting ou une plus grande adoption par les métiers.
Valoriser son portfolio de projets data
Une section « Projets marquants » permet de démontrer votre maîtrise concrète des outils et méthodologies. Mentionnez par exemple des liens vers :
- un notebook Jupyter hébergé sur GitHub (profiling, scripts pandas) ;
- un mini-site ou deck SlideShare présentant la mise en place d’un data catalogue ;
- des extraits de dashboards Power BI ou Tableau que vous avez conçus.
Vous pouvez accompagner chaque lien d’une phrase descriptive et d’un résultat quantifié (ex. : “Dashboard de suivi qualité déployé sur 3 sites, réduit de 50 % le délai de remontée des anomalies”).
Soigner la mise en page et la lisibilité
Un design épuré renforce naturellement votre image ! Optez pour une seule police professionnelle (11–12 pt pour le corps, 14–16 pt pour les titres), des marges régulières (au moins 1,5 cm) et une hiérarchie visuelle nette. Pensez également à aérer chaque section avec un interligne confortable et utilisez des puces courtes (4–7 mots) pour vos listes.
Si vous choisissez une mise en deux colonnes, réservez la colonne de droite aux résultats clés ou aux compétences pour éviter toute confusion. Vérifiez enfin l’uniformité des styles (date, format des puces, alignement) et effectuez un test d’impression pour vous assurer que l’ensemble reste lisible hors écran.
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